« Soyez tranquilles et sachez que je suis Dieu. – Psaume 46:10 (NIV)
Ce n’est pas vraiment une nouvelle que de dire que nous vivons dans un monde rapide et surstimulé. À bien des égards, nos calendriers sont devenus nos dieux. Notre valeur est souvent mesurée à l’aune de notre rendement. Et le silence ? Cela ressemble à une perte de temps. Mais si nous nous arrêtons suffisamment longtemps, si nous ralentissons le rythme et faisons taire le bruit, nous pourrions découvrir quelque chose de surprenant : C’est souvent dans le silence que l’on entend le plus clairement Dieu.
Nous ne sommes pas les premiers à manquer Dieu à cause de nos occupations. Élie ne pouvait pas l’entendre dans le tremblement de terre ou le feu, mais dans un murmure (1 Rois 19:11-12). Le murmure était toujours là ; c’est la conscience d’Élie qui avait besoin d’être ajustée. Il en va de même pour nous. Dans notre précipitation, nous ignorons la douce voix du Seigneur. Dans notre hâte, nous échangeons la communion contre la commodité. Mais l’Écriture nous invite à « rester tranquilles ». Ce n’est pas une suggestion. C’est un commandement.
Le rythme de la prière
« Mais Jésus se retirait souvent dans des endroits isolés pour prier. – Luc 5:16 (NIV)
Ce qui me frappe le plus dans le rythme de vie de Jésus, ce ne sont pas seulement ses miracles ou son enseignement, mais son rythme. Il n’a jamais semblé pressé, bien qu’il ait porté le poids du monde. Il se retirait souvent. Il a embrassé des lieux solitaires. Pourquoi ? Parce que la prière n’était pas un élément périphérique de sa mission. Elle était centrale.
Cette communion sans hâte avec le Père n « était pas quelque chose que Jésus glissait dans les interstices de son emploi du temps. C » était le fondement de sa vie. Et si le Fils de Dieu avait besoin de se retirer pour prier, combien plus avons-nous besoin de le faire ?
L’immobilité n’est pas la paresse. Ce n’est pas de la passivité. C’est une confiance active. Lorsque nous ralentissons pour prier, nous reconnaissons que notre temps ne nous appartient pas, que nous ne sommes pas le centre de l’univers. Jésus nous a montré que la puissance spirituelle ne vient pas de la performance, mais de la présence.
Prière, panique et paix
« Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance, présentez à Dieu vos demandes par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » – Philippiens 4:6 (NIV)
Nous portons souvent l’anxiété comme s’il s’agissait d’un droit inné. Nous vivons à la vitesse de la peur, passant d’un souci à l’autre, convaincus que si nous ne continuons pas à tourner les plaques, tout va s’effondrer.
Mais l’Écriture nous offre un meilleur moyen. Lorsque nous ralentissons suffisamment pour prier – pour vraiment déposer nos fardeaux – nous créons un espace pour un échange divin. La peur est rencontrée par la foi. La panique est remplacée par la paix. Le rythme de l’anxiété est remplacé par celui de la grâce.
Soyons honnêtes : la prière ne change pas toujours nos circonstances, mais elle change toujours notre perspective. Et parfois, c’est cela le plus grand miracle.
Une vie centrée sur le Royaume
« Cherchez d’abord son royaume et sa justice, et toutes ces choses vous seront données aussi. » – Matthieu 6:33 (NIV)
Lorsque nous ne ralentissons pas, nous passons par défaut en mode de survie. Nous vivons en réaction plutôt que dans un but précis. Nous courons après ce que le monde dit être urgent et négligeons ce que Dieu dit être important.
Mais dans le calme de la prière, nous nous recentrons. Nous cessons de réagir et commençons à demeurer. Nous nous rappelons que le Royaume de Dieu ne se construit pas par l’agitation, mais par l’abandon. Et l’abandon prend du temps. Il faut du silence. Il faut un cœur prêt à s’asseoir suffisamment longtemps pour entendre ce qui compte vraiment.
L’invitation
Voici donc une invitation pour chacun d’entre nous : ralentissez. Non pas parce que le monde vous le demande, mais parce que votre âme en a besoin. Le calme n’est pas une faiblesse. C’est le terreau où pousse la clarté spirituelle.
Vous ne tomberez pas par hasard dans une vie de prière. Il faut de l’intention. Il faut de la marge. Il faut refuser de laisser le rythme du monde déterminer vos priorités.
Puissions-nous devenir un peuple qui choisit le calme dans un monde qui ne s’arrête pas. Puissions-nous suivre Jésus, non seulement dans ce qu’il a fait, mais aussi dans sa façon de marcher. Sans se presser. Insouciant. Profondément enraciné dans la présence du Père.
Incluez les sans-bible dans vos prières
Saviez-vous qu’il y a des millions de personnes qui n’ont pas d’Ecritures dans leur langue ? Cela signifie qu’elles ne peuvent pas se tourner vers la Bible pour trouver encouragement, réconfort et espoir. Ils ne savent pas ce que c’est que de tenir la Parole de Dieu entre leurs mains.
À Pray for Zero, nous prions pour ceux qui n’ont pas accès à l’Écriture. Nous prions pour qu’un jour, toutes les langues et tous les peuples aient accès à la Bible. Jusqu’à ce que nous atteignions zéro, nous prions.
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